C’était une petite salle sombre ou l’on se distinguait a peine, et c’était bien ma veine, moi qui voulait leur en mettre plein la vue avec cette nouvelle chemise « hawaïenne ».
On devait être une petite dizaine à tout casser, pas de clim et cette odeur de chaud qui ce faisait de plus en plus insistante.
J’étais plus ou moins relax jusqu'à ce que mon tour vienne.
Nom de Dieu , c’était à moi de prendre la parole , d’un geste totalement incontrolé, mes mains agrippèrent les bords de ma chaise .
« Argh ! » pensais-je , mes doigts venaient de caresser un duvet de mouton …j’étais allergique à la poussière.
Je suais a grosses gouttes, il fallait que je me passe un coup d’eau sur les mimines et vite car je n’arrivais plus a respirer.
- « Cheu , euh , excusez moi une petite minute, je reviens de suite ! »
Une fois dans les toilettes, quelques bribes d’images me sautèrent aux yeux tel un flash-back sauvage galopant dans les plaines d'Arizona.
Alors que l’eau coulait sur mes petits doigts grassouillets, j’aperçu dans le miroir au dessus du lavabo mon sourcil droit ce soulever.
C’était mon premier flash-back depuis 7 ans, me dis-je.
Je pense que « les toilettes » fut l’élément déclencheur du dit flash-back , car l’action de celui-ci se déroulait justement dans d'autres toilettes : les toilettes du SHMACKOS.
Oui, le SHMAKOS était un « bordel » underground, situé dans les bas-fond de Coruscant, « bordel » ou je fus possiblement employé.
Je pense avoir fait le temps d’une soirée, partie de l’équipe d’entretien de cette société prospère. ( youplaboum , c’est le roi du pain d’épice)
Les toilettes étaient teintées d’un vert-marron « chair en décomposition ». Cette couleur ce mariait parfaitement avec le gras qui arpentait le sol jusqu’au plafond. L'atmosphère était poisseuse.
J’avais beau frotté avec mon balai-brosse, je ne faisais qu’étaler les couches de gras .
Il manquait quelque chose d’essentiel à mon équipement!
Pourquoi n’étais-je pas équipé d’une bouteille de gel « GUNGAN-WC » ???
Ce n’était pas « PRO » du tout et même plutôt suspect, me dis-je en y repensant, et puis qui suis-je, nom d’un gundark ?!?
Vous-y croyez vous, à ce blaze : « Durex Morelongtime » ? Moi pas !
Efficace pour infiltrer le milieu de la luxure , mais j'imagine avoir eu une enfance bien malheureuse s'il est réellement mien !
Je n’ai (mal)heureusement aucun souvenir de cette période non plus.
Enfin, revenons plutôt a nos moutons...
Quoi, je vous ai déja expliqué ce passage ?
Ou en etions nous alors?
Ah oui , les toilettes du SHMAKOS .
Elle était là, elle était bleue, cette TWILEK aux courbes généreuses qui ce tenait devant moi avait une sacrée chance, car nous avions déjà un point commun « je ne connaissais pas mon nom et je ne connaissais pas non plus le sien ».
D’un coup sec, elle me poussa dans les cabinets puis vint s’enfermer avec moi.
Bien que je ne sois pas un homme facile (enfin, je crois ?!?) , sa langue tournait délicatement dans l’orifice de mon oreille.
Je ne pense pas que ce soit un rituel TWILEK d’accueillir les petits nouveaux ainsi, car de sa langue vint s’expulser une sonde qui à l’heure actuelle m'est peut être fixé au côlon ?!?
Il y eut aussi cet affreux larsen qui me perça les tympans avant que je ne tombe dans les vap'
Je me suis ensuite réveillé sur un sol aux allures d’échiquier … non, en fait je pense qu’il s’agissait plutôt d’une spirale mais ce qui attira particulièrement mon attention dans la salle, c’était les néons violets et les murs… j’adore la moquette rouge sur les murs.
Ah oui, j'ai aussi relevé deux petits détails probablement insignifiants mais je préfère vous en faire part : je pense être un JEDI en mission d'infiltration, j'ai trouvé un sabre laser sur moi et quelques cadavres démembrés de gamoréens dans la pièce.
Le conseil des JEDI a du effacé ma mémoire afin de mener cette mission incognito .
Il fallait maintenant que je sorte de cette endroit.
Une grille d’aération me semblait suffisamment large pour m’évader, mais cette passerelle accédant aux hauteurs de l’immeuble titillait également ma curiosité.
Je choisissais finalement la solution la plus simple : la porte de sortie.
Une fois à l’extérieur, je ne reconnu pas le quartier. C’était un coin plutôt froid , gris et métallique. (un peu comme partout sur Coruscant finalement !
Diantre, je m’étais bel et bien paumé.
Je sortis de ma poche ma dernière blonde, elle était toute fripée. Je m’empressais de la griller sur mon trajet.
J’aperçu un KID au loin, il semblait vendre l’édition du soir du très célèbre daily bubble (un torchon avec lequel je n’oserai pas me moucher même en vacance dans un camp nudiste sur HOTH la lointaine planète de glace).
Le môme avait une gueule d’hamster croisé pékinois. Il portait un « tutu » et une paire de « rangers » usagées.
« J’peux tirer sur votre mégot m’ssieur ? » me dit-il.
Le gros-titre de sa feuille de choux attira mon attention : « RISE OF THE EMPIRE ».
La curiosité allait me pousser à utiliser une vieille technique JEDI consistant à influencer les esprits faibles sur l’enfant afin de lui dérober un exemplaire de son torche-balle car je n’avais pas un seul datarie sur moi.
Well well , j’ai du sous-estimé l’enfant , ou bien je ne suis pas JEDI car je suis reparti bredouille , j’ai eu toutefois le temps de relever une information importante sur le papier : « purge de JEDI ».
Après m’être éloigné de quelques mètres , ( ce sale morpion m’avait mordu le nez jusqu’au sang, j’espère (et je croise les doigts) ne pas attraper la rage) je me suis retourné pour exprimer une dernière fois à l’enfant mon mécontentement.
Quelle chance, une patrouille de clones passait dans la même ruelle, j’étais sur le point de leur demander mon chemin lorsque l’enfant leur glissa quelques mots en me montrant du doigt.
Dans quel guêpier m’étais-je fourré ?!?
Le môme a du leur parler de mes tours de passe-passe JEDI foireux.
Et plus j’y repense, plus je me dis que cette TWILEK m’avait peut être utilisé pour ce séparer de son sabre-laser, ce devait être elle la JEDI !
Les clones se sont approché de moi pour effectuer un simple contrôle d’identité (toutefois, ils me semblaient assez nerveux)
Soudain, je me suis mis à dégobiller sur les petits petons de l’officier me faisant face.
« Cette fois, me suis-je dit : les spacio-carottes-laser sont cuitent ! »
Lorsque je pris la décision de relever la tête et d'affronter la mort en face , j’étais à nouveau dans cette petite salle sombre sans clim òu l’on ne se distinguait a peine.
C’était incroyable, j’avais repeins toute la pièce y compris les dix personnes d’un vert-marron « gerboulade », et c’était à mon tour de prendre la parole.
« Bonjour , je m’apelle Durex Morelongtime , j’ai 29 ans et je suis moi aussi dépendant aux death-sticks… (enfin je crois !?!)… »