Je ne parlerai que des objectifs de chacun de mes axes, sans trop entrer dans les détails. Il y en a donc 12. Tout cela est
réparti sur 3 actes. Début milieu, fin. Intro, développement, conclusion.
Y'a pas plus con.
Je précise encore que ma méthode est vraiment libre, je la présente de cette manière pour des questions de clarté et
de structure «rythmique», mais tout le monde est libre de placer tel axe à la place d'un autre, d'en développer un, d'en
permuter, ajouter... d'en supprimer même, etc... surtout pour du roman où cette construction ne se distingue pas
toujours, contrairement aux films, jeux vidéos, séries, et surtout BD, supports sur lesquels elle reste assez juste et largement
identifiable. Ces techniques étant inspirées d'un scénariste (l'excellent John Truby) inspiré par des théoriciens en tout genre eux-mêmes
inspirés par des mythologues de renom. Autrement dit par l'essence même du récit, son universalité, qu'ils se sont
acharnés à dégager depuis la nuit des temps.
On imagine avant tout ça que le cadre, la situation et le genre sont préalablement définis. Pour ma part je me les
impose par le biais de techniques de hasard, tir de dés, de cartes de tarot de Marseille ou oracle Belline, etc...
A noter que j'ai, pour cette méthode, souvent besoin de 4 sujets/titres. Le titre général, ainsi que les titres de l'acte I,
II, et III, ça aide...ACTE I1.PrésentationJ'envisage ce premier axe comme une sorte de
générique... qui vient ouvrir le récit sur
le genre qui va être traité.
Ici, 2 solutions s'offrent à toi: Soit coller parfaitement au genre en y présentant en grandes pompes
les codes
essentiels rattachés à celui-ci, de façon à ne pas «tromper» le spectateur/lecteur sur la marchandise, le rassurer qu'il
va bel et bien découvrir un récit sur un registre bien défini... Soit faire le contraire, emprunter des codes propres à un
autre genre, si possible assez éloigné, de manière à le surprendre un peu, Mais surtout pour appuyer ton point de vue
général, ta personnalité, ta «patte»...
En parlant de
patte justement, cet axe est fait pour cela. Il n'est pas question d'entrer ici dans le vif du sujet et de
commencer directement à narrer... Ce serait plutôt un axe dédié à faire parler le style, comme une
illustration de
tout ce qui va être raconté... pas besoin d'en savoir davantage.
On parle ici de
leitmotiv, de ce qui traduit surtout le caractère général (du récit ou de l'auteur)... une image forte et
souvent intrigante, hypnotique, qui poussera l'observateur à aller plus loin et entrer tout en douceur dans ton univers.
On peut enfin choisir de sauter cette étape pour impliquer d'emblée, en pleine action, ce cher observateur.
2.SituationCe deuxième axe est destiné à mettre en place une
action avant tout, qu'elle soit énergique ou pas. Cela passerait
presque avant les personnages en scène.
Ne pas perdre de vue ce qui est en train de se faire, de façon à impliquer l'observateur dans du concret, et de le
faire croire à ce qui est en train de se passer.
A noter que cette action reste en revanche très anecdotique et banale, de façon à se calquer plus ou moins sur la
vie
quotidienne, le mental de celui qui te lira ne s'attendant pas à quelque chose de particulier à ce moment-là, sinon de
s'identifier et d'attendre qu'une bonne histoire lui soit racontée. C'est Alice avant d'entrer dans le terrier du lapin
blanc, elle n'est alors qu'une fillette parmi tant d'autres, tout comme l'observateur est un humain... parmi tant
d'autres.
Glisser au passage des informations sur le personnage (la plupart du temps le héros), plus particulièrement sur sa
position sociale et son
caractère, sera toujours de bon aloi sur cette partie.
Un
lieu, un
accessoire, peuvent également aider à appuyer ton leitmotiv de départ, tout comme l'action en cours.
Ou comme projection/extension de ton personnage.
Penser à conclure, comme la
chute d'une blague. De façon à dire « ça, maintenant, c'est fini. Ce personnage était
comme ça... mais ça, c'était avant ce qui va
suivre. Place au spectacle ! »
3.BesoinÉtape compliquée. Généralement, on présente ici
2 situations en même temps (ou plusieurs!). On en a déjà présenté
une, ici on multiplie et on élargit le
propos. Pour faire simple :
la situation première sera celle qui se rattache au titre de l'acte, par exemple. Une autre action, un autre événement,
destiné cette fois à présenter les
conflits internes du personnage (parfois appelés démons ou fantômes). Il s'agit
d'une chose qui le tourmente, qui l'empêche d'avancer. Un trait de sa personnalité l'empêche d'atteindre un objectif.
Tandis que pour la seconde situation, elle se rattachera en revanche au titre principal du récit. Il sera plutôt question
dans celle-ci de
conflits externes, encore une fois un trait de sa personnalité (probablement le même?) qui gêne
son entourage, son environnement. Il est en décalage avec ceux-ci et fait du tort aux autres. Il doit absolument
changer. Il faut que ce désir, ce besoin, se ressente par le spectateur. Que le personnage en soit conscient
ou pas.
On peut, bien sûr, fusionner ces deux situations de façon à n'en former qu'une, et cela est souvent moins grossier.
Mais si tu veux prendre le temps et t'étendre un peu, libre à toi... ne pas trop multiplier les situations cependant de
façon à ne pas perdre les gens. 3 ou 4 sont déjà un gros maximum je pense.
Dans cet axe, il faut également se mettre d'accord sur ce qui va suivre. C'est à cette étape de la construction narrative
que la fin doit être plus ou moins envisagée de ton côté. Truby dit que le travail du scénariste est de « Raconter ce que
quelqu'un
a fait pour obtenir quelque chose et
pourquoi il l'a fait »
quelqu'un : ce sera le
moteur du récit, le personnage, sa personnalité, etc...
a fait pour obtenir quelque chose : C'est ce qu'il fera à
la fin du récit. C'est son
super-objectif, désiré ou non.
Attention cependant à ne pas détourner la formule... Il ne subira pas quelque chose, il va FAIRE. Il peut être contraint
de faire, mais jamais subir. Sinon cela le rendra passif et risquera d'ennuyer le lecteur/spectateur. Même pour une
tragédie : Œdipe , après avoir subi (vécu des aventures et baisé sa mère, entre autres), se crèvera les yeux (il a fait).
Pourquoi ?: Ton fameux leitmotiv/point de vue !
Parce que... blablabla. C'est toute ton histoire qui appuiera ce «pourquoi». En effet: Pourquoi cette histoire en
fait ? Le personnage a fait ça mais pour véhiculer
quel message ?... Ce qu'un autre théoricien du scénario, Jean-Marie Roth, appelle « la
théorie ». Exemple pour
Forrest Gump : «la naïveté permet de gagner
sur les événements de la vie». Pas besoin d'avoir un grand message. Cela peut tout simplement être «le bien l'emporte
toujours sur le mal». C'est la manière de raconter et le leitmotiv que tu choisiras qui donneront de la force à ton
message. Ce fameux «Pourquoi», autrement dit tout l'ensemble, et non pas que la fin.
Pour résumer donc, cet axe sert à montrer un
besoin sous-jacent du personnage, tout en lançant
les bases de son
épopée, ce qui va le pousser, au tout début, au fameux « a fait ».
Alice vient d'entrer dans le terrier pour fuir son ennui, Néo a choisi sa pilule pour arrêter la matrice, Roméo tombe
amoureux de Juliette et veut maintenant la séduire, Thésée entre dans le labyrinthe pour buter le Minotaure, Les
chevaliers de la table ronde se sont réunis et partent chercher le Graal, Jean Valjean s'échappe du bagne, etc...
Généralement, la poussée vers l'aventure se fait souvent par un
incident déclencheur, souvent externe. Le
personnage est OBLIGÉ de partir pour l'aventure. Incident déclencheur dans retour vers le futur par exemple, Doc se
fait tuer par des terroristes, Marty va donc prendre la DeLorean, pas
seulement pour s'échapper mais aussi pour remonter le temps et sauver son ami.
4.MystèreVoilà une partie bien facile par rapport à la précédente. C'est la fin de l'acte I.
On peut caser ici un
suspense, un
mystère, un complot... qui va à la fois servir de
pause et plus ou moins
relancer l'intrigue sous un autre point de vue, plus spécialement celui d'un
antagoniste s'il y en a un. On
lance une
nouvelle intrigue, ainsi qu'un ou plusieurs autres objectifs (mineurs, pour ne pas l'emporter sur
le principal). Ces nouvelles situations sont rattachées à d'autres points de vues, peut-être des leitmotivs opposés aux
tiens, des motivations parallèles qui peuvent mettre des bâtons dans les roues du héros, et qui iront crescendo
jusqu'au final. C'est une manière de dire ici « Nous avons vu quelques situations avant, et ça se passe de telle manière,
mais ailleurs, dans une autre « arène » (contexte) cela pourrait se passer... comme ça !». Histoire de donner
l'impression que l'on a fait le tour du sujet concernant le thème / titre de l'acte. Cela tombe bien car c'est ici,
probablement, qu'il prendra tout son sens.
Laisser libre court à son imagination pour
suspendre le temps et interroger le spectateur. Qu'il se demande vraiment
ce qui est en train de se tramer dans ce nouveau contexte, et qu'il ressente un certain danger à l'encontre des désirs
premiers du personnage principal. Il faut d'ailleurs que cette arène se démarque bien de ce qu'on a déjà vu. Éviter le
trop plein d'analogies et, au contraire, se lâcher sur un contexte vraiment en
décalage. De façon à ce que ce mystère
ne soit pas trop «léthargique», veiller aussi à ce que le lecteur soit impliqué dans l'action en cours. Au cinéma par
exemple, une
vue subjective. Dans la littérature, peut-être un dialogue ou un changement de style brutal. Que le
lecteur/spectateur soit véritablement au coeur du mystère. Ne pas commettre de «chute» ici en revanche. Arrêter net
pour frustrer !... Qu'on veuille une réponse !!... et qu'on veuille encore aller plus loin donc...
ACTE IINous avons peut-être déjà trouvé un titre pour cet acte, qui sera le plus long (5 axes... ou plus)5.Le Grand DépartIl s'agit de
commencer de manière tonitruante sur le titre de l'acte, qui sera une mise en perspective du précédent.
On vient d'entrer «au pays des merveilles » et c'est donc ici que l'on peut faire du fourre-tout : progression de
l'intrigue, nouveaux personnages, alliés ou ennemis, flash-back, nouveaux lieux, leitmotivs déclinés, nouveaux
accessoires, les idées ne manquent pas, on développe, on approfondit !... en scénar on appelle ça le «
milking ». A
partir d'ici, il faut «traire» le sujet de façon à ne pas en perdre une goutte, on cherche à aborder tous les aspects du
thème abordé, des plus insignifiants aux plus généraux. On multiplie les arènes... sur sa fameuse «théorie».
Poser clairement les bases de l'acte. Je pense qu'il faut être là très «bateau», éviter de s'égarer... et sûrement
ré
insister sur le besoin et le fameux super-objectif.Le personnage fait les mêmes erreurs qu'auparavant, il fait du surplace,
Ses conflits internes et plus
particulièrement externes persistent. il est vraiment pas sorti de son mauvais trip, alors qu'une profusion de
trucs débarque. Il se referme alors que tout autour de lui est en train de s'ouvrir. C'est l'Hôtel de Shining qui fait tous
ses mauvais coups, qui «se hante» de manière très polyvalente... alors que Jack Nicholson persiste dans sa folie, son
introspection maladive.
6.Compte à reboursCet axe est très important, pour trois choses :
-insister sur
le genre (dans le cas du générique de début, c'est ici qu'on peut le reprendre, le préciser... en montrer
plus). Le style a atteint maintenant tout son potentiel... il est à son paroxysme, jusqu'à maintenant. Contrairement au
début, où l'on aura plutôt pris soin de rassurer l'observateur en lui servant des
stéréotypes, c'est ici que tu peux décliner à ta sauce les codes habituels et mettre en avant ton originalité. Insister
encore sur le titre principal... Après tout, on
est dans le développement du récit hein....
-Un
compte à rebours. Une prophétie en rapport avec le titre de l'acte. une dead-line est annoncée. En plus de ne
pas évoluer, le héros a maintenant une
contrainte de temps pour changer, et au plus vite! Mais il faut être très fin pour ne pas que cela sonne trop «
Quand viendra ce jour-là, tu devras atteindre ton objectif, machin !». Dans les thrillers, cette dead-line (<=
) est
toujours très vivace... si les flics n'arrêtent pas le tueur, il va continuer, sèmera la mort partout...
au détriment du super-objectif, qui est de le choper ET VITE !!!
-En parlant d'objectif, c'est aussi ici qu'a lieu le premier des trois obstacles (là encore le nombre d'obstacles n'est pas
gravé dans le marbre non plus). Des obstacles, qui surgiront de plus en plus importants à partir de maintenant.
Attention à ce qu'ils ne soient pas déséquilibrés et mal agencés. Ils vont croissants,
du «c'est ballot» jusqu'à «plus colossal tu meurs». Évidemment devant ce
premier obstacle, le héros va échouer. S'il
réussit... c'est qu'un autre personnage prendra le dessus par la suite, ou que des objectifs plus importants auront pris
le pas sur l'intrigue, ou... que le scénario s'écroule ! Car si on atteint le but alors qu'on est au milieu de l'intrigue,
personne n'aura envie d'en savoir plus, puisque quelque part « c'est bouclé, autant partir maintenant».
7.PlanSi tu n'as pas encore répondu au mystère précédemment énoncé, c'est plutôt ici qu'il faut le faire, le suspense ayant
maintenant été assez entretenu pour
fournir de vraie réponses, sans trop d’ambiguïté sinon quoi le
spectateur/lecteur aura soit oublié, soit l'impression d'être abandonné, et t'abandonnera aussi
au passage, toi et ton récit. Il faut que ce mystère confirme que le besoin du personnage principal n'est pas prêt d'être
assouvi.
Il apprendra néanmoins de son échec et établira
un plan. C'est le moment où il prend réellement conscience que ce
qu'il est ne suffira pas face à sa situation... et qu'il devra se dépasser.
Peut-être se fera-t-il aider par un mentor : un Yoda, un Morpheus... ou même dans
Le Loup des Steppes (H.Hesse) les
personnages de Hermine ou du saxophoniste. Et à titre personnel, je trouve que les romans ont ceci de particulier par
rapport aux autres supports... Les personnages secondaires sont souvent des «mentors» à part entière, qui aident de
manière plus marquante à la construction du héros. C'est un peu plus basique au cinéma ou en BD, ou tu
as des archétypes plus caricaturaux, «le gentil», «l'allié», «le méchant», «le mentor» etc... autrement dit des
personnages-fonctions, beaucoup plus superficiels que dans la littérature !
Mais bref.... cet axe sert surtout encore à développer le genre, bien sûr, à milker encore, mais surtout à
noyer le
poisson quant à l'action finale que tu auras paradoxalement mieux définie et préparée. Il s'agit ici de gratuités, ou
disons de bonus, bavardages et actions en tout genre, de façon à ne pas laisser supposer qu'un deuxième obstacle,
plus embêtant que le premier, va surgir...
8.Dans le vif du Sujet…Et le
deuxième obstacle surgit !
C'est encore un échec pour le héros, il va sans dire. Mais cette-fois, le héros n'acquiert pas une prise de conscience,
mais une sorte de «
superpouvoir», qui cette-fois, va le sortir d'affaire (ou pas) pour sa prochaine confrontation.
C'est le moment où il (ou elle j'ai oublié de préciser) prend de l'assurance et ne va pas
se laisser démonter comme ça.
C'est normalement dans cet axe-ci qu'on devrait comprendre le
titre principal de l’œuvre un peu mieux. C'est la
partie qui le traduit le mieux. Encore une fois,
libre à nous d'
étoffer et d'ajouter personnages, lieux/arènes, accessoires, actions, etc... pour encore appuyer le
propos, le genre, et bien sûr approfondir les
personnages (j'ai oublié de préciser aussi, mais ça me paraît tellement évident).
Mais penser également à préparer ici le fameux
«a fait» du récit, qui aura lieu deux axes plus loin. On commence à
sentir venir le truc, la dead-ine annoncée arrive à grand pas.
9.Personnage(s)Cette partie est celle où les
personnages secondaires trouvent une conclusion aux sous-objectifs et où personnage
principal est le plus haut en couleur car il a déjà un vécu, (passé), il vient de faire peau neuve (présent), et il va
presque atteindre son but (futur). Lui laisser la part belle. Il hésite, il philosophe, il entreprend des choses, ou se laisse
aller, se crée des alliés ou des ennemis...
Une occasion donc de le creuser encore, et de révéler des choses sur lui que l'on ne savait pas. Pour schématiser, on
n'avait vu de lui que l'extérieur, c'est maintenant une plongée dans son
intériorité, sa personnalité profonde, ses
souvenirs, ses secrets, etc...
Carte blanche ! Il s'agit ici d'en apporter un peu plus sur sa
psychologie, qu'on aura pris soin de malmener jusqu'ici.
C'est généralement ici que l'observateur va
décider si il aime ou non ce personnage.
ACTE III10.ConfrontationOn arrive enfin à ce fameux «
a fait », qui fait suite au dernier obstacle.
Le plus souvent, le héros réussit, que ce soit implicitement ou explicitement. S'il échoue (encore!!), il faudrait que par
le biais des parties suivantes et par l'ensemble du récit, en soulignant certains part-pris/leitmotivs par exemple, on
comprenne pourquoi il a échoué. Un échec a le grand mérite de «traumatiser» le spectateur/lecteur et de faire passer
la théorie, le message, de manière plus probante. A titre personnel, j'aime !... mais ce n'est pas du goût de tout le
monde, et avec ma pratique je dirais que c'est sombrer dans une certaine facilité. Mais j'aime quand même.
Cette action finale doit elle aussi se faire
crescendo, en plusieurs étapes, comme pour l'agencement des obstacles.
Sauf qu'ici, les actions entreprises avant l'action «définitive» se suivent les unes après les autres et il convient là aussi
de les agencer comme il se doit, sans trop de transitions «parasites», de façon à faire ressentir une montée en
puissance... de la personnalité du héros (négative ou positive).
Les actions qu'il entreprend résument son parcours et son caractère. Je me répète mais veille à ne pas le rendre trop
passif, c'est pourquoi associer sa psychologie à des actions CONCRETES, ou une description dynamique, c'est toujours
plus parlant qu'un dialogue ou qu'une situation de paralysie. C'est le moment où il en a vraiment marre d'avoir
enchaîné les défaites, et où il veut une victoire. Et pour cela, il (ou elle^^) se bouge !
Personnellement, j'aime faire monter ce crescendo en 4 temps avant le 5ème, dans l'axe suivant.
Les 2 premiers sont des minis échecs, le 3ème une semi-réussite, le quatrième le coup de grâce...
11.Twist Final…et le cinquième la persévérance dans la réussite... puis, échec ou réussite,
la réponse qui en découle.
C'est la chute finale de l'histoire, le rebondissement,
le moment ou il «a fait», et le moment ou on peut prendre la
liberté de développer un peu (et surtout conclure) son «pourquoi ? »
C'est à mon avis ici que se livre réellement le créateur, et qu'il
tombe le masque de son personnage pour laisser
place à son statut d'artiste, sa personnalité bien à lui et, comme pour boucler la boucle...
remontrer sa patte.
12.ÉpilogueUne sorte de
rappel, d'image finale... comme quand des comédiens viennent faire leur salut. Axe facultatif... mais
c'est toujours agréable d'en remettre une (petite) couche. On voit
ce que le personnage est devenu après ça,
mais il faut que ce soit bref sinon après c'est lourdingue. On entrevoit, plutôt... et de laisser son public interpréter.